Procès
Faurisson | texte de Robert Faurrison | 18
avril 1991 LE
RÉVISIONNISME DEVANT LES TRIBUNAUX
FRANÇAIS
................ En raison d'une
interview que j'avais publiée dans
Le Choc du Mois de septembre 1990,
la XVIIe chambre du tribunal correctionnel
de Paris, présidé par
Claude Grellier, vient de
décider une sanction de 430 000 F,
soit 180 000 F pour le directeur de la
publication et, pour moi, 250 000 F dont
100 000 P avec sursis. Se trouvent ainsi
attaqués au porte-feuille, selon la
"sanction plutocratique", à la fois
un mensuel de qualité et un
professeur à salaire
unique. J'avais
apporté au tribunal les 41 volumes
de l'édition française des
débats et documents du tribunal de
Nuremberg (ce tribunal qui, en
dépit de ce qui s'imprime
aujourd'hui, avait bel et bien fait
d'office du massacre de Katyn un crime
allemand alors qu'il s'agissait d'un crime
soviétique). Aux avocats des onze
associations qui me poursuivaient j'avais
demandé de me trouver dans les 25
000 pages de ces volumes une preuve, une
seule preuve de l'existence de cette
magique chambre à gaz qu'on ne peut
ni nous définir, ni nous
décrire, ni nous dessiner.
Incapable de relever ce défi, on
m'a traité
d'antisémite. Je persisterai à
proclamer que le mythe des chambres
à gaz des années 40 n'est
que le produit de recyclage, passablement
faisandé, d'un bobard de la
première guerre mondiale selon
lequel les Bulgares, alliés de
l'Allemagne, gazaient, dans le cadre d'une
politique d'exterrnination, des millions
de Serbes conduits fallacieusement dans
des établissements de bain et
d'épouillage. Je continuerai de
rappeler qu'en 1988 le rapport de
l'Américain Fred Leuchter a
prouvé l'impossibilité
physique et chimique des prétendues
chambres à gaz d'Auschwitz; les
autorités du Musée
d'état d'Auschwitz, qui avaient
réclamé une contre-expertise
à l'institut
médico-légal de Cracovie
(section de toxicologie), ont reçu
de cet institut un rapport en date du 24
septembre 1990 qui tend à confirmer
le rapport Leuchter et qui, pour cette
raison demeurre encore aujourd'hui
caché aux historians et au
public. En Suède, le
révisionniste Ahmed Rami,
responsable de Radio-Islam, est en prison
depuis le 16 avril. Il n'en abjurera pas
pour autant ses convictions. Je ferai de
même, quoi qu'il m'en coûte.
C'est là notre Intifada. Avec un
nombre considérable de
révisionnistes à travers le
monde, nous lutterons contre ce que
j'appelle un mensonge historique, une
diffamation, une calomnie qui ont ouvert
la voie à une gigantesque arnaque
politico-financière dont
I'État d'lsraël est le
principal
bénéficiaire. La loi Fabius,
dite Gayssot, "sur la
liberté de la presse (sic), ne ne
m'intimidera pas même si elle est
parue au journal officiel de la
Répubiique française le 14
juillet 1990 sous la signature de
François Mitterrand, ancien
maréchaliste, ancien sauteur de
haie pour les besoins d'une mise en
scène et ancien
socialiste. Le révisionnisme
est la grande aventure intellectuelle de
la fin de ce siècxle. Rien ne
l'arrêtera. Nos adversaires
s'affolent à Paris, à
Stockholm, à Londres, à
Bruxelles, à Munich, à
Vienne, à Varsovie, à Rome,
à Madrid, à Boston, à
Los Angeles, à Toronto, à
Melbourne; la diffusion du
révisionnisme dans le monde
arabo-musulman les angoisse. Pour nous,
nous sommes calmes et
déterminés. Des jugements de
cour n'y changeront rien. Nous
récidiverons. Nous maintiendrons.
Et nous gagnerons. R. FAURISSON |