IN ITS
international edition, dated January 19-25, 1995, the
leading French news magazine L'Express published a
documentary
report
on the Auschwitz concentration camp, written by top reporter
ERIC
CONAN.
Conan's findings broadly confirmed what revisionist
historians had written about the authenticity and integrity
of the historic site. Leading French critic
ROBERT
FAURISSON
wrote this noteworthy commentary on the article on January
19, 1995. |
19 janvier
1995
Pour
Masanori Nishioka à titre privé et
confidentiel
Les
falsifications d'Auschwitz d'après un dossier de
L'Express
"AUSCHWITZ: la
mémoire du mal". C'est sous ce titre que
L'Express présente un dossier de vingt pages
sur le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau.
Éric Conan est le principal responsable de ce dossier
qui, tout en reprenant la thèse habituelle de
l'extermination des juifs, tend à donner raison aux
révisionnistes sur deux points principaux: on a
beaucoup exagéré le nombre des morts et, sur
le chapitre de la "chambre à gaz" qu'on visite
à Auschwitz-I, on a eu recours aux "falsifications",
au "travestissement" et à "l'artifice".
Sur le premier point, le public pourra prendre connaissance
du nouveau nombre des morts, considérablement
révisé à la baisse, mais sans qu'on lui
révèle quel était l'ancien nombre (4
000 000) et sans qu'on lui dise que ce nouveau nombre (1 500
000) est, lui aussi, contestable car il résulte non
pas d'une enquête historique proprement dite mais
d'une décision de la présidence de la
République polonaise!
Sur le second point, le public continuera d'être
trompé: "Pour l'instant, on laisse [la chambre
à gaz] en l'état et on ne précise
rien au visiteur. C'est trop compliqué. On verra plus
tard", a déclaré Krystyna Oleksy, l'une des
responsables du Musée national d'Auschwitz.
Colligeons, page après page, les extraits
révisionnistes de ce dossier exterminationniste. Les
soulignements sont de notre fait. Nous nous limitons
à l'article même d'Éric Conan (p. 54-60,
62, 64-65, 68-69). - Pages
54-55,
légende de la photographie: "Nous ne pouvons pas
prendre le risque de susciter de nouvelles accusations de
falsification". - Page
57: "des
bâtiments à l'authenticité
déjà bien
malmenée"[1]. Quelle part de ces
vestiges date encore de 1945 ? "Au moins 60 %",
précise Witold Smrek [conservateur
général], agacé par les
critiques qui s'élèvent à
présent contre quarante années de
préservation-construction
d'Auschwitz.[2] |
Toutes ces
précautions - ce souci de bien faire, de ne pas
être taxé de falsification - illustrent les
efforts récents des autorités polonaises pour
délivrer l'ancien camp d'extermination de quarante
ans d'une mémoire communiste qui avait modelé
le site jusqu'à en nier la signification"
[Commentaire: les communistes sont ici accusés
d'avoir été des négateurs ou des
négationnistes].
- Page
58: "La morgue du
crématoire [I] servit à cet
usage [de gazage homicide] dans les premiers
mois de 1942" [Commentaire: É. Conan cherche
à minimiser la durée d'activité de
cette embarrassante chambre à gaz qui, selon la
version officielle, aurait fonctionné de l'automne
1941 jusqu'à la fin de l'année
1942].
- Page
60: Stefan
Wilkanowicz [vice-président du Comité
international du Musée d'État
d'Auschwitz]: "Les plus grosses
énormités ont été
rectifiées, mais les principales discussions n'en
finissent pas et sont loin d'être tranchées. Je
peux même dire que des débats essentiels,
doulou reux, parfois imprévus, ne font que
commencer!"
"Le Comité international a tout de même
été contraint, il y a seulement quelques
semaines, de mettre un terme à une controverse qui
durait depuis cinq ans. Il vient de remplacer, pour les
prochaines cérémonies du 50e anniversaire, la
plaque commémorative de Birkenau (en 20 langues)
qu'il avait fait immédiate ment déposer en
1990. Elle était le signe le plus visible et le plus
gênant de l'emprise communiste sur le site. On
pouvait, en effet, y lire: "Ici, de 1940 à 1945,
quatre millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont
été torturés et assassinés par
les meurtriers hitlériens". Non seulement le chiffre
était grossièrement erroné, mais le
texte ne faisait aucune allusion à l'identité
juive de 90 % des victimes.
[3]
|
"Pendant
des dizaines d'années, cette négation du
judéocide fut l'une des constantes de l'approche
stalinienne." [Commentaire: Pendant quarante ans, les
grands de ce monde, y compris Valéry Giscard
d'Estaing et le Pape Jean-Paul II, ont cautionné ce
chiffre mensonger de quatre millions en venant s'incliner
devant les 19 - et non les 20 - plaques
commémoratives. Les communistes sont, ici, à
nouveau accusés d'avoir "nié" le
"génocide des juifs". En réalité, ils
ont bel et bien mentionné les juifs parmi les
victimes, allant jusqu'à leur consacrer un pavillon
particulier dans le musée. Selon l'usage, É.
Conan accuse les communistes pour décharger les
juifs].
- Page
62:
[Commentaire: É. Conan explique que, pendant
cinq ans, on s'est disputé sur le nouveau chiffre
à inscrire sur le monument de Birkenau. Il
dit:] "Selon les évaluations les plus
sérieuses - celles de Raul Hilberg, Franciszek Piper
et Jean-Claude Pressac - de 800 000 à 1,2 million de
personnes ont été assassinées à
Auschwitz, dont de 650 000 à 1 million de juifs"
[Commentaire: ces totaux sont ceux des morts et non
des assassinés. En 1993, J.-C. Pressac éva
luait le nombre des morts à 775 000, chiffre arrondi
à 800 000 (2), mais, l'année suivante, il
révisait ces chiffres à la baisse: de 630 000
à 710 000 morts et, parmi ceux-ci, de 470 000
à 550 000 juifs gazés (3). F. Piper, lui,
évalue le nombre des morts à un chiffre
compris entre 1 100 000 et 1 500 000 (4). Par
conséquent, les estimations du nombre des morts vont
de 630 000 à 1 500 000, ce qui donne une idée
du caractère spéculatif de ces
estimations].
"La discussion fut tendue. La solution logique consistait
à reprendre l'estimation - 1,1 million de
tués, dont 960 000 juifs - établie par le
département d'histoire du musée et issue de
dix ans de travaux de Franciszek Piper. Ou à
n'indiquer aucun chiffre, comme le proposait le
musée. Serge Klarsfeld suggérait de ne pas
mentionner de chiffre global, inconnu[4].
Stefan Wilkanowicz, en bon conciliateur, avait
proposé la formule: "Plus de 1 million". Faute
d'accord au sein du comité, l'affaire fut finalement
tranchée à la chancellerie de la
présidence de la République: 1,5 million". Il
n'y eut, en revanche, aucune discussion sur la
nécessité de combler l' "oubli" à
propos de l'identité juive de la majorité des
victimes. Le texte définitif est explicite: "Que ce
lieu où les nazis ont assassiné un million et
demi d'hommes, de femmes et d'enfants, en majorité
des juifs de divers pays d'Europe, soit à jamais pour
l'humanité un cri de désespoir et un
avertissement.
|
- Page
68: "Autre sujet
délicat: que faire des falsifications
léguées par la gestion communiste ? Dans les
années 50 et 60, plusieurs bâtiments, qui
avaient disparu ou changé d'affectation, furent
reconstruits, avec de grosses erreurs, et
présentés comme authentiques. Certains, trop
"neufs", ont été fermés au public. Sans
parler de chambres à gaz d'épouillage
présentées parfois comme des chambres à
gaz homicides. Ces aberrations ont beaucoup servi aux
négationnistes qui en ont tiré l'essentiel de
leurs affabulations. L'exemple du crématoire I, le
seul d'Auschwitz I, est significatif. Dans sa morgue fut
installée la première chambre à gaz.
Elle fonctionna peu de temps, au début de 1942:
l'isolement de la zone, qu'impliquaient les gazages,
perturbait l'activité du camp. Il fut donc
décidé, à la fin d'avril 1942, de
transférer ces gazages mortels à Birkenau,
où ils furent pratiqués, sur des victimes
essentiellement juives, à une échelle indus
trielle [Commentaire: É. Conan fait du
roman]. Le crématoire I fut, par la suite,
transformé en abri antiaérien, avec salle
d'opération. En 1948, lors de la création du
musée, le crématoire I fut reconstitué
dans un état d'origine supposé. |
Tout y est faux: les
dimensions de la chambre à gaz, l'emplacement des
portes, les ouvertures pour le versement du Zyklon B, les
fours, rebâtis selon les souvenirs de quelques
survivants, la hauteur de la cheminée. A la fin des
années 70, Robert Faurisson exploita d'autant mieux
ces falsifications que les responsables du musée
rechignaient alors à les reconnaître. Un
négationniste américain vient de tourner un
film vidéo dans la chambre à gaz (toujours
présentée comme authentique): on l'y voit
interpeller les visiteurs avec ses
"révélations". Jean-Claude Pressac, l'un des
premiers à établir exactement l'histoire de
cette chambre à gaz et de ses modifications pendant
et après la guerre, propose de la restaurer dans son
état de 1942, en se fondant sur des plans allemands
qu'il vient de retrouver dans les archives
soviétiques [Commentaire: FAUX. R. Faurisson
avait trouvé ces plans en 1976 et les avait
publiés en 1980 ; ces plans et les ruines actuelles -
très parlantes - prouvent que les
révisionnistes avaient raison!]. D'autres,
comme Théo Klein [ancien président du
Conseil représentatif des institutions juives de
France], préfèrent la laisser en
l'état, mais en expliquant au public le
travestissement: "l'Histoire est ce qu'elle est ; il suffit
de la dire, même lorsqu'elle n'est pas simple,
plutôt que de rajouter de l'artifice à
l'artifice." Krystyna Oleksy, dont le bureau directorial,
qui occupe l'ancien hôpital des SS, donne directement
sur le crématoire I, ne s'y résout pas: "Pour
l'instant, on la laisse en l'état et on ne
précise rien aux visiteurs. C'est trop
compliqué. On verra plus tard." |
Conclusion En quoi peut-on me
reprocher d'avoir dénoncé "à la fin des
années 70" tant de falsifications ? Pourquoi m'a-t-on
alors traité de falsificateur ? Pourquoi, aujourd'hui
encore, me traite-t-on de falsificateur et pourquoi
continue-t-on de me poursuivre devant les tribunaux,
où trois procès sont encore pendants pour
"contestation" de la vérité historique
officielle ? Le dossier de L'Express constitue une
révision de l'histoire mensongère d'Auschwitz.
Bien d'autres révisions de cette histoire sont
à venir. S. Wilkanowicz a raison de déclarer
que "des débats essentiels, douloureux, parfois
imprévus, ne font que commencer". Il faudra
progressivement admettre qu'il n'a pas existé
à Auschwitz la moindre chambre à gaz homicide
et que le total des morts - surtout à cause des
épidémies - a dû s'élever
à 150 000 personnes. En attendant, les innombrables
visiteurs du crématoire I pourront, d'ores et
déjà, soumettre aux guides la
déclaration de Mme Oleksy et exiger des explications
sur l'imposture de la "chambre à gaz". |
FOOTNOTES - L'Express,
semaine du 19 au 25 janvier 1995, p. 54-73.
- Les
Crématoires d'Auschwitz/La Machinerie du meurtre
de masse, CNRS éditions, 1993, p. 148.
- Die
Krematorien von Auschwitz/Die Technik des
Massenmordes, Munich, Piper Verlag, 1994, p. 202.
- Yisrael
Gutman and Michael Berenbaum (editors), Anatomy of the
Auschwitz Death Camp, Bloomington, Indiana University
Press, 1994, p. 71-72.
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