The International Campaign for Real History

Leuchter
Fred Leuchter
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Fred Leuchter et son Rapport

REVISION -- September 1989

Rapport Leuchter

En juin a paru une nouvelle édition de The Leuchter report à Londres (Focal Point Publications 81 Duke Street, London W1M SDJ) préfacée par David Irving, l'historien auteur de nombreux livres sur la dernière guerre : La guerre d'Hitler, La guerre de Churchili, Goring ou bien Le bombardement de Dresde. Tous ces ouvrages ne sont pas forcément traduits en français, alors que celui ayant pour titre Insurrection !, qui raconte le déroulement du soulèvement magyar de 1956, serait actuellement soldé. Pour quelle raison? On ne sait pas. En tout cas, cet ouvrage est le meilleur à avoir été écrit sur la question et peut-être que la dernière prise de position révisionniste de David Irving commence déjà à lui attirer des ennuis dans la diffusion de ses ouvrages, surtout en France ou le sacro-saint lobby est le plus puissant d'Europe et peut-être du monde dans l'édition du livre -- si l'on excepte Israel, bien entendu.

Cela fait des années déjà que David Irving s'intéresse aux travaux des historiens révisionnistes, mais cette fois il a bel et bien franchi le pas. Ce qui l'empêchait de dénoncer ce satané mythe des chambres à gaz? La peur, peut-être, en tout cas celle de se faire boycotter par les toutes-puissantes organisations juives. Cependant, il est historien libre, il ne travaille pas pour l'université. Ce qui lui donne quelque indépendance, quand bien même il peut voir menacer ses parts de marché. Physiquement, il ressemble un peu à Sean Connery, l'acteur qui joue James Bond, il a le regard droit et volontaire et semble manifestement ne pas vouloir s'en laisser conter. Rien à voir avec les lâches histrions de l'université, ces rampants qui ramassent les miettes que leurs maîtres leur donnent en récompense de leur servilité.

C'est bien évidemment la traduction de cette préface que nous donnons à lire. Elle se passe de commentaire, tant le rapport Leuchter est supposé être connu de tous. Si tel n'est pas le cas, il s'agit de se procurer sans plus tarder le n0 5 des Annales d'histoire révisionniste qui en reproduit une partie. En outre, il en sera sans doute encore question dans les prochains numéros de Revision.

Une petite remarque cependant : le paragraphe de cette préface sur les activités de l'Exécutif britannique de Guerre Psychologique paraît avoir été écrit à la suite d'un travail de recherche approfondie, qu'il serait souhaitable que l'auteur poursuive plus à fond, tant il est intéressant de connaître le fonctionnement interne des services de guerre psychologique tout au long du vingtième siècle.

David Irving im SPIEGEL BüroPréface par David Irving pour Rapport Leuchter

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A la différence de l'histoire, la chimie cst une science exacte. Les historiens de la vieille école ont longtemps poursuivi inlassablement des débats savants sur les significations et les interprétations, et les plus indolents d'entre eux ont développé une sorte de magie noire subsidiaire en «lisant entre les lignes» pour venir à bout des documents d'archives de la deuxième guerre mondiale, qui sont maintenant disponibles en très grand nombre et qui sont gênants.

Récemment, cependant, les historiens les plus audacieux ont commencé à employer les outils de la science judiciaire (datation au carbone, chromatographie des gaz, simples tests de datation de l'encre) pour examiner, et quelquefois sans dissiper les doutes, quelques-uns des mythes les plus tenaces du vingtième siècle.

Parfois le public est réceptif aux résultats, parfois non. Le résultat négatif de l'expertise de l'ancien Suaire de Turin en est un exemple: il ne s'agit peut-être pas d'un truquage délibéré, mais il n'est pas non plus aussi ancien que les prêtres ont dû le prétendre des siècles durant à des touristes faciles à duper.

Il est peu probable que le public mondial s'avère aussi réceptif, malgré tout, aux résultats obtenus par des professionnels et par une expertise chimique impartiale des restes du camp de concentration d'Auschwitz datant de la guerre, qui sont au centre de ce rapport.

Personne n'aime être escroqué, d'autant plus quand d'importantes sommes d'argent sont en jeu. (Depuis 1949 l'Etat d'Israel a reçu plus de 90 milliards de deutschmarks en réparations volontaires de l'Allemagne de l'Ouest, essentiellement en expiation des «chambres à gaz» d'Auschwitz.) Et ce mythe ne mourra pas facilement: Beaucoup trop de centaines de millions de gens honnêtes et intelligents ont été dupés par la campagne publicitaire d'après guerre, à la fois brillante et bien financée, qui se poursuivit sur la base du plan ingénieux du British Psychological Warfare Executive (PWE ou «Exécutif britannique de Guerre Psychologique»), qui consista à répandre dans le monde en 1942 l'histoire de propagande racontant que les Allemands utilisaient des «chambres à gaz» pour tuer des millions de juifs et autres «indésirables».

Fin août 1943 le Cabinet secret de la direction du PWE consigna qu'en dépit des histoires colportées, il n'y avait pas l'ombre d'une preuve qu'un tel dispositif existât, et il continua en avertissant que les histoires de sources juives à ce propos étaient particulièrement suspectes.

En ma qualité d'historien j'ai, à l'occasion, eu recours à des tests de laboratoires pour déterminer l'authenticité de documents controversés. A la fin des années soixante j'écartai une partie du joumal du vice-amiral Wilhelm Canaris, confiée à moi-même et aux éditions William Collins, à partir du moment où les responsables de la firme Hehner & Cox de la ville de Londres m'avertirent que l'encre utilisée pour une signature n'existait pas pendant la guerre. C'est ce qui me fit dire que le Journal de Hitler était un truquage lors de la fameuse conférence de presse internationale de Der Stern tenue à Hambourg en avril 1983.

Toutefois, je dois admettre qu'il ne me serait jamais arrivé de songer à soumettre l'actuel bâtiment du camp de concentration d'Auschwitz et ses «chambres à gaz.»

l'autel le plus consacré de la nouvelle religion du vingtième siècle -- à des tests chimiques pour voir s'il y avait des traces de cyanure dans les murs.

Les résultats, tels qu'ils sont établis dans ce rapport, sont vraiment stupéfiants : alors que des quantités significatives de cyanure étaient trouvées dans la petite installation d'épouillage du camp où les propriétés du composé de Zyklon B (qui est mortel) étaient utilisées, point sur lequel tout le monde s'accorde, de façon à désinfecter les foyers d'infection des vêtements de toutes les personnes qui entraient dans ces durs camps de travail d'esclave, aucune trace significative quelle qu'elle soit n'était trouvée dans les bâtiments que l'opinion internationale a toujours étiquetés comme les infâmes chambres à gaz du camp -- ni plus ni moins. De même, ainsi que l'expert auteur de ce rapport macabre le rend évident, tant la conception que la construction de ces bâtiments les rendaient impropres à des gazages homicides de masses qui étaient impraticables dans ces conditions.

En ce qui me concerne, j'ai assisté à cette démonstration la première fois au tribunal de Toronto auquel je témoignai en qualité d'expert dans le procès Zündel, pendant lequel les rapports de laboratoires firent un effet fracassant. Leur objectivité ne pouvait être mise en doute. Tout en reconnaissant que j'eusse moi-même préféré voir employer des méthodes plus rigoureuses dans l'identification et l'authentification de certains échantillons prélevés pour analyse, je n'en reconnais pas moins sans réserve les difficultés rencontrées par l'équipe de recherche dans la situation qui est maintenant celle de la Pologne: en burinant pour extraire les échantillons du site sanctifié sous le nez des nouveaux gardiens du camp. Les films vidéo faits simultanément par l'équipe -- que j'ai étudiés -- y pourvoient en apportant la preuve visuelle obligée des méthodes scrupuleuses qui ont été employées.

Jusqu'à la fin de ce siècle tragique il y aura toujours d'incorrigibles historiens, des hommes d'Etat, et des publicistes qui seront contents de croire, ou bien qui n'ont d'autre alternative économiquement viable que celle de croire, que les nazis utilisaient des «chambres à gaz» à Auschwitz pour tuer des êtres humains. Mais désormais c'est à eux de m'expliquer en bon étudiant intelligent et critique de l'histoire moderne que je suis pourquoi il n'y a pas de trace significative de cyanure dans le bâtiment qu'ils ont toujours désigné comme étant l'ancienne chambre à gaz.

La chimie du barreau est, je le répète une science exacte.

La balle est dans leur camp.  


©
David Irving, Londres, mai 1989

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